Iles du lac
L'île de Peilz

L'île de Peilz est un îlot de Suisse situé à l'extrémité Est du lac Léman, au large de Villeneuve, dans le canton de Vaud.
Jadis simple rocher émergeant à peine des eaux du lac, il aurait été surélevé en 1797 par des habitants de Villeneuve. Le mur de soutènement a été plusieurs fois réparé au cours du siècle passé et une maison en bois aurait été construite.
L'île a une superficie comprise entre 20 m2, 40 m2 et 77 m2 selon les sources.
L'origine de l'arbre de Peilz remonte au XIXe siècle. En 1851, trois platanes sont mis en terre. En 1944, un des arbres est sec. En 1970, il reste un monumental platane et un marronnier malade. Actuellement, le marronnier a disparu et l'arbre séculaire règne sans partage au-dessus de quelques petits buissons.
L'île tire son nom de la commune de La Tour-de-Peilz, qui bien que située sur la rive nord du lac Léman, possédait autrefois des terrains sur la rive droite de l'embouchure du Rhône, dans le sillage duquel se trouve l'île ; « peilz » vient du latin pilosus signifiant « poilu », ce qui renvoie de manière métaphorique à l'existence passée d'une importante forêt dans la région de La Tour-de-Peilz. Dans son livre « Noms de lieux des pays franco-provençaux », Georges Richard Wipf écrit que « le gallois blaidd étant à l'origine des termes bela, belau, bele et bel, ce qui postule ble → bel, on peut penser que bleiz a aussi pu évoluer [...] en beilz, d'où peilz. » L'auteur prend toutefois soin de préciser qu'« il ne s'agit que d'une hypothèse, mais elle expliquerait le nom de Peilz. »
L'île a été décrite en 1816 par Lord Byron dans Le Prisonnier de Chillon, poème narratif dont l'action se déroule au XVIe siècle dans le château de Chillon voisin : « Vis-à-vis de moi, il y avait une petite île qui semblait me sourire ; la seule que je pusse voir ; une petite île verte ; à peine me paraissait-elle plus grande que ma prison ; mais il y croissait trois grands arbres ; la brise des montagnes y soufflait ; les ondes se brisaient doucement sur son rivage, et elle était émaillée d'une multitude de fleurs de couleurs brillantes et d'un parfum ravissant. ».
Une histoire circule à Villeneuve sur la création de l'île : vers le milieu du XIXe siècle, deux jeunes fiancés anglais séjournaient à l'hôtel Byron, près du château de Chillon. Au cours d'une baignade, le jeune homme se noya et, à l'endroit où le corps fut retrouvé, la fiancée fit édifier en sa mémoire l'« Île de Paix », dont le nom se serait déformé en « île de Peilz » également appelée « île des deux amants». Une légende semblable figure à la fin d'un conte d'Andersen, où Villeneuve est citée. Cette « possession anglaise » aurait été offerte quelques années plus tard par le Conseil fédéral à la reine Victoria qui séjournait dans la région. Selon les versions de cette histoire, soit la reine aurait par la suite découvert que la Suisse lui demandait des impôts en vertu de cette possession, si bien qu'elle aurait rendu l'île ; soit elle aurait transmis ce patrimoine à ses descendants jusqu'à nos jours.
© Wikipedia
Jadis simple rocher émergeant à peine des eaux du lac, il aurait été surélevé en 1797 par des habitants de Villeneuve. Le mur de soutènement a été plusieurs fois réparé au cours du siècle passé et une maison en bois aurait été construite.
L'île a une superficie comprise entre 20 m2, 40 m2 et 77 m2 selon les sources.
L'origine de l'arbre de Peilz remonte au XIXe siècle. En 1851, trois platanes sont mis en terre. En 1944, un des arbres est sec. En 1970, il reste un monumental platane et un marronnier malade. Actuellement, le marronnier a disparu et l'arbre séculaire règne sans partage au-dessus de quelques petits buissons.
L'île tire son nom de la commune de La Tour-de-Peilz, qui bien que située sur la rive nord du lac Léman, possédait autrefois des terrains sur la rive droite de l'embouchure du Rhône, dans le sillage duquel se trouve l'île ; « peilz » vient du latin pilosus signifiant « poilu », ce qui renvoie de manière métaphorique à l'existence passée d'une importante forêt dans la région de La Tour-de-Peilz. Dans son livre « Noms de lieux des pays franco-provençaux », Georges Richard Wipf écrit que « le gallois blaidd étant à l'origine des termes bela, belau, bele et bel, ce qui postule ble → bel, on peut penser que bleiz a aussi pu évoluer [...] en beilz, d'où peilz. » L'auteur prend toutefois soin de préciser qu'« il ne s'agit que d'une hypothèse, mais elle expliquerait le nom de Peilz. »
L'île a été décrite en 1816 par Lord Byron dans Le Prisonnier de Chillon, poème narratif dont l'action se déroule au XVIe siècle dans le château de Chillon voisin : « Vis-à-vis de moi, il y avait une petite île qui semblait me sourire ; la seule que je pusse voir ; une petite île verte ; à peine me paraissait-elle plus grande que ma prison ; mais il y croissait trois grands arbres ; la brise des montagnes y soufflait ; les ondes se brisaient doucement sur son rivage, et elle était émaillée d'une multitude de fleurs de couleurs brillantes et d'un parfum ravissant. ».
Une histoire circule à Villeneuve sur la création de l'île : vers le milieu du XIXe siècle, deux jeunes fiancés anglais séjournaient à l'hôtel Byron, près du château de Chillon. Au cours d'une baignade, le jeune homme se noya et, à l'endroit où le corps fut retrouvé, la fiancée fit édifier en sa mémoire l'« Île de Paix », dont le nom se serait déformé en « île de Peilz » également appelée « île des deux amants». Une légende semblable figure à la fin d'un conte d'Andersen, où Villeneuve est citée. Cette « possession anglaise » aurait été offerte quelques années plus tard par le Conseil fédéral à la reine Victoria qui séjournait dans la région. Selon les versions de cette histoire, soit la reine aurait par la suite découvert que la Suisse lui demandait des impôts en vertu de cette possession, si bien qu'elle aurait rendu l'île ; soit elle aurait transmis ce patrimoine à ses descendants jusqu'à nos jours.
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Île de Salagnon

L'île de Salagnon est un îlot de Suisse situé sur le lac Léman, devant le port de Basset, sur le territoire de la commune vaudoise de Montreux, en Suisse.
Histoire
Jusqu'à la toute fin du XIXe siècle, les quelques rochers émergeant du lac devant la baie du Basset portent le nom de « ruche aux Mouettes ». C'est alors que l'ingénieur Joseph d'Allinges, chargé de la construction de la partie française de la ligne du Tonkin, y fait déverser les matériaux d'excavation du tunnel de Meillerie pour créer, sur une surface de 1’120 m², une nouvelle île artificielle située à 15 mètres du rivage.
Tout d'abord ouverte au public, l'île est rachetée le 20 septembre 1900 par le peintre français Théobald Chartran. Il y fait ajouter de la terre de Savoie et rehausser les murs de protection avant d'y construire un escalier et un petit port, puis une grande villa blanche de style florentin. L'année suivante, les travaux terminés, Chartran s'installe dans son île qui n'est accessible que par bateau. Il y donne de nombreuses fêtes auxquelles les étrangers de passage à Montreux sont régulièrement invités.
Après avoir passé entre plusieurs mains, l'île et la villa deviennent, en 1947, propriété d'Ernst Pflüger ; sa famille les conserveront jusqu'au XXIe siècle. L'île, de même que la villa, sont classés comme biens culturels d'importance nationale.
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Histoire
Jusqu'à la toute fin du XIXe siècle, les quelques rochers émergeant du lac devant la baie du Basset portent le nom de « ruche aux Mouettes ». C'est alors que l'ingénieur Joseph d'Allinges, chargé de la construction de la partie française de la ligne du Tonkin, y fait déverser les matériaux d'excavation du tunnel de Meillerie pour créer, sur une surface de 1’120 m², une nouvelle île artificielle située à 15 mètres du rivage.
Tout d'abord ouverte au public, l'île est rachetée le 20 septembre 1900 par le peintre français Théobald Chartran. Il y fait ajouter de la terre de Savoie et rehausser les murs de protection avant d'y construire un escalier et un petit port, puis une grande villa blanche de style florentin. L'année suivante, les travaux terminés, Chartran s'installe dans son île qui n'est accessible que par bateau. Il y donne de nombreuses fêtes auxquelles les étrangers de passage à Montreux sont régulièrement invités.
Après avoir passé entre plusieurs mains, l'île et la villa deviennent, en 1947, propriété d'Ernst Pflüger ; sa famille les conserveront jusqu'au XXIe siècle. L'île, de même que la villa, sont classés comme biens culturels d'importance nationale.
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Île de la Harpe

L'île est inscrite comme bien culturel suisse d'importance nationale. Elle mesure 2’368 m2 pour une longueur de 110 mètres et une largeur maximale de 30 mètres.
L'île de la Harpe est une île artificielle du lac Léman située sur le territoire de la commune vaudoise de Rolle, en Suisse.
Un village « lacustre » de l’âge du Bronze final se trouvait dans la baie de Rolle. En marge de la construction du port actuel, dès 1837, se développe l’idée d’une île qui combinerait la fonction de brise-vagues et celle de monument à la mémoire de Frédéric-César de La Harpe, décédé en 1838. Le projet du sculpteur Antoine Veyrassat est mis au net par l’architecte Henri Fraisse. Les travaux, financés par une souscription nationale, sont réalisés en 1841-1842 par Ferdinand Favre architecte à Nyon, en profitant des pilotis du village sur palafittes pour établir l’enrochement. Un haut obélisque en calcaire blanc rappelant les mérites de La Harpe est complété deux ans plus tard, sur chaque face du socle, d’un médaillon sculpté par James Pradier. Dès 1846, les étudiants de la société de Belles-Lettres s’y retrouvent pour une fête annuelle. Depuis 1875, l'île est propriété de la commune de Rolle et placée sous la sauvegarde du public. Classée monument historique en 1968. Elle connut différentes utilisations temporaires; un spectacle y fut en particulier organisé pendant l'été 2012 par la compagnie théâtrale nyonnaise Far.
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L'île de la Harpe est une île artificielle du lac Léman située sur le territoire de la commune vaudoise de Rolle, en Suisse.
Un village « lacustre » de l’âge du Bronze final se trouvait dans la baie de Rolle. En marge de la construction du port actuel, dès 1837, se développe l’idée d’une île qui combinerait la fonction de brise-vagues et celle de monument à la mémoire de Frédéric-César de La Harpe, décédé en 1838. Le projet du sculpteur Antoine Veyrassat est mis au net par l’architecte Henri Fraisse. Les travaux, financés par une souscription nationale, sont réalisés en 1841-1842 par Ferdinand Favre architecte à Nyon, en profitant des pilotis du village sur palafittes pour établir l’enrochement. Un haut obélisque en calcaire blanc rappelant les mérites de La Harpe est complété deux ans plus tard, sur chaque face du socle, d’un médaillon sculpté par James Pradier. Dès 1846, les étudiants de la société de Belles-Lettres s’y retrouvent pour une fête annuelle. Depuis 1875, l'île est propriété de la commune de Rolle et placée sous la sauvegarde du public. Classée monument historique en 1968. Elle connut différentes utilisations temporaires; un spectacle y fut en particulier organisé pendant l'été 2012 par la compagnie théâtrale nyonnaise Far.
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